Il s’agit d’une proposition « qui place les personnes au centre, encore plus dans le contexte actuel de relance après la grave crise sanitaire, sociale et économique de la Covid-19 », a déclaré Mme. Díaz dans le cadre du Sommet ibérique de l’économie sociale, qui s’est tenu dans la ville susmentionnée, et auquel elleil a participé avec la directrice générale du travail indépendant, de l’économie sociale et de la RSC du gouvernement espagnol, Maravillas Espín ; le président de Social Economy Europe, Juan Antonio Pedreño ; le président de CASES, Eduardo Graça, et les professeurs María José Vañó, Gemma Fajardo et Teresa Savall (IUDESCOOP et CIRIEC-Espagne), et Alvaro Garrido et Deolinda Meira (Université de Coimbra).
Au cours du sommet, ces professeurs ont présenté le rôle joué par les universités dans la formation au mouvement coopératifet à l’économie sociale, avec des modèles comme ceux de l’Université de Valence et de l’Université de Coimbra. Ils ont également défendu la promotion de l’éducation à l’économie sociale à tous les niveaux d’enseignement, afin que les élèves soient imprégnés très tôt, dès l’enfance, des valeurs et des principes de la coopération, partagée par tous, et des grands avantages de son application dans la vie quotidienne.
Pour les gouvernements espagnol et portugais, la prééminence des représentants du monde universitaire dans l’ordre du jour du sommet bilatéral montre également « l’importance de la formation pour poursuivre le processus visant à donner une plus grande visibilité à ce modèle économique diversifié, adapté aux personnes ».
Les ministres ont également beaucoup apprécié les colloques ibériques d’économie sociale, qui sont organisés périodiquement par les sections espagnole et portugaise du CIRIEC et qui se tiennent depuis le début des années 2000.
Le nouveau mémorandum, un engagement ferme envers le secteur
Le Mémorandum est « un engagement ferme envers le secteur et la reconnaissance d’une série de principes qui permettront aux deux pays de renforcer leurs relations et de générer des synergies positives pour les entreprises de l’économie sociale dans leur ensemble ».
Le texte contient une série de lignes directrices destinées à promouvoir et à développer des actions coordonnées pour renforcer l’économie sociale, destinée à être l’un des principaux moteurs de transformation de la société.
L’une des lignes d’action est la promotion de l’échange d’expériences sur la législation et sur les mesures dans le cadre des plans de relance et de résilience et du plan d’action européen pour l’économie sociale.
Les deux pays ont également convenu d’échanger des informations sur les statistiques et les méthodologies utilisées dans les rapports afin de faciliter les études comparatives et de définir des positions communes lors de la rédaction du plan d’action européen pour l’économie sociale, qui devrait être lancé avant la fin de cette année.
Les deux ministres du travail ont également convenu d’élaborer des propositions conjointes pour promouvoir la présence de l’économie sociale dans les sommets ibéro-américains, et se sont engagés à faire du Sommet ibérique de l’économie sociale un événement permanent, en le tenant tous les deux ans.